Retrouvez notre émission ci-dessous :
Les réponses aux défis sont à envoyer avant le 23 mai à lundi_linfo@ac-versailles.fr
Défi 1: Le « Keskecekcetruc »
Tendez l’oreille, nous sommes certains que vous allez trouver de quoi il s’agit… Envoyez-nous vos réponses !
Défi 2 : L’histoire à tiroirs#2
X-315
Chers auditeurs, c’est à vous de participer maintenant, vous devez voter pour la suite de l’histoire, puis essayer de résoudre les 2 énigmes de la semaine…
Vous avez le choix entre ces 3 propositions :
- Ils décident de suivre la carte.
- Ils décident de rentrer chez eux mais ils se perdent.
- Ils sont attirés par une force magnétique.
Énigme 1 : A quoi le choix de l’année 2069 fait-il référence ? (2 possibilités)
Énigme 2 : Voici le message reçu par Samir et Pauline
A l’aide du tableau de correspondance ci-dessous, saurez-vous décoder le message que Samir et Pauline ont reçu (cliquer sur l’image pour l’agrandir) ?
Envoyez-nous vos réponses avant vendredi 22 mai !
Rubrique « Musique »
Qu’est-ce que tu m’chantes ?
Saurez-vous reconnaître de quel instrument il s’agit ?
Envoyez vite vos réponses à lundi_linfo@ac-versailles.fr
La semaine dernière il fallait reconnaître :
1. Le khên
Photo by Commons.wikimedia.org / CC BY-SA 3.0
Le khên est un orgue à bouche d’Asie du Sud-Est, instrument polyphonique associé au Laos et au Nord-Est de la Thaïlande. Ce style d’instrument date de l’âge du bronze. Les tuyaux en chaumes de bambou sont connectés par un réservoir en bois creux dans lequel l’air est insufflé. (Source : Wikipédia).
2. Le djembé
Photo by Commons.wikimedia.org / CC BY-SA 3.0
Un djembé est un instrument de percussion africain composé d’un fût de bois en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre ou d’antilope tendue grâce à un système de tension (originellement des chevilles en bois ou des cordes en peaux, maintenant le plus souvent utilisées sont des cordes synthétiques et des anneaux en fer à béton), que l’on joue à mains nues. La forme évasée du fût viendrait de celle du mortier à piler le grain.
Rubrique « Jeux de société »
Le Tic Tac Boum revisité
Matériel :
- Une petite balle (ou un petit objet de la maison : comme un crayon par exemple).
- Un minuteur
- Une feuille de papier où le prénom de tous les participants sera inscrit. Ce support servira pour garder en mémoire les scores de chacun.
But du jeu : Proposer des mots qui commencent par une syllabe imposée. Et se débarrasser au plus vite de la petite balle.
Une partie se joue en 10 manches.
Déroulement :
- Les joueurs se placent en formant un arc de cercle.
- On règle le minuteur : sur 1 minute, deux ou trois minutes.
- Chaque participant devra trouver un mot commençant par une syllabe donnée, choisie par le premier joueur. La syllabe «Pa» à titre d’exemple, pour commencer.
- Le premier joueur donne la balle à son voisin qui pourra dire « papa » ou bien « parapluie » ou « Paris »….etc
- Si un joueur dit un mot déjà cité, il doit garder la balle.
- Si un joueur ne trouve pas de mot, il doit conserver la balle.
- A chaque fois que le minuteur sonne celui qui a la balle entre les mains a perdu. Il faudra alors inscrire une croix sur la feuille en face de son prénom.
- Le joueur qui a perdu commence la manche suivante.
- La partie est gagnée par le joueur qui a le moins de croix a l’issue de toutes les manches.
Ce jeu est un jeu de génie généralement geniallissimmmmmmmmmmmme.
Rubrique « Bouge ton corps »
La rivière sous le pont
Cette semaine, c’est un jeu un peu plus « sport » que nous vous proposons : il ne s’agit pas d’un duel, mais d’un jeu dans lequel vous allez devoir avancer ensemble.
Il s’agit du jeu de la rivière sous le pont.
Ce jeu se joue à deux. Il faut décider à l’avance quelle distance vous allez parcourir.
1/ Le premier joueur s’allonge sur le dos, les genoux pliés, les pieds à plat sur le sol.
Puis il lève ses fesses le plus haut possible, afin de créer un espace suffisamment grand, comme un pont, pour que le deuxième joueur puisse passer en dessous en rampant.
2/ Quand le joueur 2 a réussi à passer en dessous, c’est à son tour de s’allonger sur le dos les genoux pliés, les pieds bien à plat. Il lève ses fesses le plus haut possible et Le joueur 1 peut alors à son tour ramper, comme s’il était la rivière sous le pont.
Si vous jouez avec un plus petit que vous, vous ne pourrez pas passer sous le pont qu’il fera.
Dans ce cas-là, le plus petit s’allonge en étoile, bras et jambes écartés le plus possible, et le joueur 1 passe par-dessus lui en faisant l’éléphant : les mains et les pieds au sol, et les fesses en l’air !
On parcourt ainsi la distance définie en début de jeu.
On peut se chronométrer, et voir si on arrive à réaliser le parcours de plus en plus vite !
Rubrique « C’est la RÉCRÉ »
Les chroniques de Spiderwick
L’interview des auteurs de l’histoire à tiroirs.
Gwenaëlle : Bonjour chers auditeurs, aujourd’hui nous accueillons les auteurs de l’histoire à tiroirs. Bonjour Patrice, bonjour Marie
Patrice et Marie : Bonjour Gwenaelle
Gwenaëlle : Ecrire une histoire à deux, cela ne doit pas être simple, avez-vous une technique particulière ?
Patrice : L’histoire à tiroirs a débuté pendant le confinement, ce qui fait que nous avons été obligé de travailler à distance. Marie et moi-même, nous nous téléphonons et nous échangeons nos idées.
Marie : C’est très plaisant d’écrire à deux, en particulier les idées de l’un enrichissent celles de l’autre. Il suffit que l’un de nous deux propose par exemple une idée, que ce soit un personnage, un lieu, ou une action, ça développe chez l’autre un imaginaire, et ainsi de suite. C’est comme ça que l’on avance. Et pour que ça fonctionne, surtout, le plus important c’est d’être à l’écoute des idées et des envies de l’autre.
Gwenaëlle : Est-ce que vos lectures sont proches ou éloignées de l’univers de l’histoire à tiroirs ?
Patrice : Mes lectures sont variées, j’alterne la littérature policière, les livres de science-fiction ou la littérature fantastique.
Marie : Comme Patrice mes lectures sont très variées. Dans la littérature de jeunesse, mes auteurs préférés sont Roald Dahl, Bernard Friot, Suzie Morgenstern et pour les plus grands Jonathan Stroud.
Gwenaëlle : Y-a t-il un livre qui vous a inspiré en particulier dans l’histoire des aventures de Pauline et Samir ?
Patrice : Nous n’avons pas été influencés par un livre en particulier. Simplement nous avons remarqué qu’il y avait des similitudes avec le roman “Les chroniques de Spiderwick”.
Gwenaëlle : Quels sont les points communs ?
Patrice : Si nous faisons un parallèle entre “Les chroniques de Spiderwick” et l’histoire que nous avons écrite, nous pouvons considérer qu’il existe trois éléments en commun :
- Tout d’abord les personnages : dans les deux histoires les personnages principaux sont des enfants.
- Ensuite la présence de personnages imaginaires tel que les gobelins.
- Et enfin le marécage qui est un lieu que nous trouvons également dans le livre de Holly Black (auteur des Chronique de Spiderwick).
Gwenaëlle : Je suppose aussi qu’il y a des différences ?
Marie : Oui, il existe bien des différences. Par exemple, même si l’on trouve des gobelins dans les deux histoires, nous avons essayé de rendre nos gobelins stupides mais néanmoins attachants, alors que dans “Les chroniques de spiderwick “ les gobelins sont très cruels et très violents. »
Gwenaëlle : Est-ce que vous conseillez ce livre aux auditeurs ?
Patrice : Oui tout à fait. Si les auditeurs apprécient les histoires fantastiques, ils vont être comblés. Il y a beaucoup de personnage imaginaires et l’avantage de ce livre pour les enfants, c’est qu’il est également très bien illustré.
Gwenaëlle : Merci Patrice et Marie pour cette interview, et je suis sûr que nos auditeurs seront impatients de découvrir la nouvelle aventure de Pauline et Samir. A bientôt.
Référence : “Les chroniques de Spiderwick” par Tony Diterlizzi et Holy Black.
Questions à l’expert : Qu’est-ce qu’une fake news ? Lina, notre expert de la semaine : « Fake News », en anglais ça veut dire « fausse nouvelle ». Les fake news sont des informations fausses qui ont été truquées exprès, fabriquées pour faire croire à tout le monde qu’elles sont vraies. On les appelle aussi “infox”, entre “info” et “intox”. Mais je ne voudrais pas vous donner de fausses informations, vous faire croire à des infox alors j’ai encore aujourd’hui une invitée spéciale qui va m’aider à vous parler des fake news ! Je vais la laisser se présenter. Laure Linot, journaliste : Bonjour à tous. Je m’appelle Laure Linot et je suis journaliste à France télévision. Aujourd’hui je vais répondre à vos questions sur les fake news. Lina, notre expert de la semaine : Bonjour Laure ! Et merci d’avoir accepté de répondre à nos questions pour Lundi ? L’info ! On m’a dit que beaucoup de rumeurs, de fake news et d’images truquées circulent sur Internet, chaque jour. Mais comment est-ce possible ? Pourquoi est-ce tout le monde y croit ? Laure Linot, journaliste : D’abord, ce qui fait qu’on croit une fausse information c’est parce qu’elle joue sur nos émotions. Ces fake news sont très souvent incroyables ! Elles nous font peur, elles nous font rire ou elles nous émeuvent, et c’est pour ça qu’on les partage. Pourquoi on a tendance à y croire aussi ? C’est parce que cette information, je l’ai reçue via des réseaux sociaux, de ma maman, de ma famille, de ma copine, de mon voisin… Et donc je leur fais confiance ! Mais eux, de qui tiennent-ils cette information ? Si Caroline ce matin m’envoie une vidéo qui l’émeut profondément ou la scandalise, je vais croire que c’est elle qui me l’envoie. Mais non ! Parce qu’elle-même l’a reçue d’une autre personne, qui l’a reçue d’une autre personne, qui l’a reçue d’une autre personne… Lina, notre expert de la semaine : Ha mais oui ! Je n’y avais pas pensé ! Mais alors c’est compliqué tout ça… Si je vois une vidéo sur Internet ou à la télé comment le peux savoir si c’est une vraie information ou si c’est une fake news, une intox ? Je ne vais jamais pouvoir faire la différence ! Laure Linot, journaliste : Il va falloir enquêter et savoir qui est à l’origine de la diffusion cette vidéo, faire le travail d’un journaliste, enquêter et remonter à la source. Une fois qu’on saura si l’auteur original de cette information est fiable, c’est-à-dire que c’est un expert reconnu, qui parle de quelque chose qu’il connait, si c’est un journaliste qui a prêté serment et qui va respecter les règles de déontologie, c’est-à-dire ne pas mentir, ne pas déformer la réalité ou alors si c’est un auteur anonyme dont on ne connait pas le blog : là il va falloir se méfier. Et puis comme un journaliste, il va falloir multiplier les sources c’est-à-dire ne pas s’arrêter à une personne qui nous donne une information mais s’apercevoir que plusieurs personnes nous donnent la même information, pour s’apercevoir qu’elle est réelle, et qu’elle n’est pas fausse. Lina, notre expert de la semaine : D’accord ! Je crois que j’ai tout compris : tout ce qu’on voit n’est pas forcément faux, mais on doit toujours rester attentifs, et vérifier ses sources, comme les journalistes ! Il suffit en fait d’avoir les bons réflexes et de ne pas croire tout ce qu’on voit sans réfléchir. Merci beaucoup Laure ! Aurais-tu d’autres conseils à nous donner ? Laure Linot, journaliste : Surtout ayez un bon réflexe : avant de partager une information, faites « pause », attendez et prenez le temps de réfléchir. C’est en fait ce que fait un journaliste. Il va falloir, avant de partager cette information, aller vérifier si elle est vraie. Lina, notre expert de la semaine : Merci beaucoup Laure, on vérifie toujours les informations. Mais je me posais une question : comment ça se fait qu’on trouve de plus en plus de fausses informations ? C’est nouveau tout ça ? Laure Linot, journaliste : Ces fake news ne sont pas nouvelles, elles ont toujours existé ! Dès 1938, Orson Wells par exemple a joué à la radio une attaque d’extra-terrestres, tous les américains y ont cru, et ont été paniqués. Il y a aussi la fake news du monstre du Loch Ness qui n’est pas nouvelle. Lina, notre expert de la semaine : Orson Wells à la radio ça me rappelle quelque chose… que je réfléchisse… Ha mais oui !!! Lors de la toute première émission de Lundi ? L’info ! pour le 1er défi il fallait retrouver ce canular radiophonique je me souviens maintenant ! Et la légende d’un monstre… Nessie je crois… qui vivrait dans ce lac en Ecosse, le Loch Ness, c’est vrai que c’est un peu bizarre comme histoire, mais beaucoup de gens pensent que c’est vrai ! Mais alors si les fakes news ont toujours existé, pourquoi est-ce qu’elles semblent plus importantes aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’il y a de nouveaux en fait ? Laure Linot, journaliste : Les fake news nous vivons avec elles depuis toujours mais ce qui est nouveau c’est l’ampleur qu’elles prennent aujourd’hui avec l’utilisation des réseaux sociaux. Parce que sur les réseaux sociaux, n’importe qui peut publier une info : ça peut être un journaliste, ça peut être moi, ça peut être mon voisin, et toutes les informations se retrouvent au même niveau. En plus on en est bombardé toute la journée, donc c’est souvent difficile de les distinguer. C’est aussi pour ça que les réseaux sociaux sont interdits au moins de 13 ans. Lina, notre expert de la semaine : Ça c’est quelque chose dont nous avons déjà parlé dans Lundi ? L’info ! mais confirmé par une véritable journaliste, ça devient une véritable information, vérifiée et donc on peut être sûr qu’elle est vraie ! Merci et au revoir Laure ! A bientôt peut-être pour d’autres questions à l’expert EMI. En tout cas, je comprends mieux maintenant pourquoi, à l’école on nous enseigne l’éducation aux médias ou EMI pour développer l’esprit critique. Plutôt que de croire n’importe quelle info sans réfléchir, il faut la prendre avec un minimum de prudence ! Si vous voulez en savoir plus sur les fake news, je vous conseille un journal pour enfant de confiance : 1jour1actu avec un numéro spécial sur les fausses infos.
Question pour la semaine prochaine : Qu’est-ce qu’une publicité et à quoi ça sert ? |